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Newsletter Saint Antonin printemps 2018

15 avril, 2018

Quelle étonnante année, ce millésime 2018, il s’annonce si différent de son prédécesseur. L’hiver était doux et pluvieux, mais c’est certainement la période de grand froid et de neige au mois de février qui a davantage marquée les esprits et la vigne.

Après une année 2017 très précoce, le débourrement a eu lieu fin mars cette année, partant sur de bonnes réserves hydriques, qui porteront la végétation jusqu’en été. Si le soleil et l’eau incitent la vigne à une croissance rapide, celle-ci est néanmoins modérée par la fraîcheur de nos sols sous leur couverture de végétation naturelle.

C’est une tendance que nous observons depuis de nombreuses années déjà, plus précisément depuis notre orientation vers une agriculture biologique et naturelle il y a une décennie environ : les vignes ont gagné en force et en autonomie, se montrant moins vulnérables et moins affectées par les aléas météorologiques. Elles semblent avoir trouvées leur propre rythme, elles nous demandent de les respecter et de les suivre.

Nos vins suivent cette même évolution et nous adaptons nos outils de travail à leurs besoins : vendanges à maturité optimale selon les parcelles et cépages, macérations longues avec peu d’interventions, élevages respectueuses sur lies fines sous bois ou en cuve béton.

Mais les outils de travail les plus étonnants que nous redécouvrons ces dernières années, ce sont l’écoute, la patience et l’humilité. Nul besoin(s) de pousser les vins à se forger un caractère imaginaire, car ce travail est déjà accompli par les vignes et par le millésime. Notre tâche consiste désormais à les accompagner, à récolter leurs fruits et à s’armer de patience et d’un verre à dégustation. Les vins nous diront quand ils sont prêts…

C’est ainsi que la cuvée « Magnoux » 2016 restera encore quelques mois avec nous en cave. Nous pensons qu’elle sera prête et épanouie pour la fin de l’année. En attendant, « Les Jardins » 2017 en rouge et en rosé, ainsi que le « Cazalet » 2017 ont été mis en bouteilles au mois d’avril. Ces vins sont désormais disponibles au domaine.

En vous souhaitant un agréable printemps,

Bien à vous

Fabienne et Frédéric Albaret

Comment s’exprime la cuvée Magnoux 2012 aujourd’hui ?

15 mars, 2018

Après quelques années de garde dans un coin frais de la cave, nous avons dégusté récemment quelques bouteilles de la Cuvée Magnoux 2012. Elle montre désormais une belle ouverture, en exprimant toute l’intensité et la finesse de ce grand millésime à Faugères.

Derrière une robe grenat légèrement évoluée, surgissent rapidement des arômes intenses et séduisants de sous-bois frais, cerise, pruneaux et cacao. Suave et frais en bouche, les tanins se montrent soyeux et goûteux, portés par une belle générosité. La finale est juteuse et légèrement salée, portée par des arômes de fruits noirs, d’amande et de chocolat, avec un soupçon de cuir. À apprécier dès maintenant sur un poulet rôti à l’estragon, un gibier à plumes, un rôti de veau… ou à garder encore 5 à 7 ans (dans de bonne conditions de température et d’hygrométrie).

Domaine Saint Antonin sur Millésime Bio 2018

15 décembre, 2017

Nous serons présents sur Millésime Bio à Montpellier du 29 au 31 janvier 2018: trouvez-nous dans le HALL A4 au STAND 631

Trois étoiles et un coup de coeur pour la cuvée Cazalet 2016

21 novembre, 2017

Belle robe violette soutenue. La réglisse s’impose au nez et le rend irrésistible de fraîcheur. Complété de romarin et de mûre, il incite à la dégustation. En bouche, la fraîcheur prime ! La chair est juteuse, un peu mentholée et fumée. Une baie de myrtille par ici et un pétale de rose par là. Belle complexité et surtout une envie folle de se resservir ! Compagnon idéal d’une poêlée de rognons.

Par 1001 Dégustations

Millésime 2017 – vendange heureuse et précieuse

23 octobre, 2017

Magnoux 2011 dans Terre de Vins

1 janvier, 2016

Des schistes bruns, de l’altitude et un savoir-faire d’orfèvre composent ce nez envoûtant de cerises à l’eau-de-vie, tabac frais, noyau et musc. 70% de Syrah, 20 de mourvèdre, puis grenache sont ajustés dans un assemblage précis, harmonieux, épuré, juteux, désaltérant, raffiné, profond. Avec un tournedos, un faisan truffé sous la peau.

Terre de Vins nov/dec 2015

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